Communiqué
: Le 31 Mai 2011, le ministre de l’intérieur et le ministre du travail
signaient une circulaire rappelant les objectifs fixés par le
gouvernement pour maîtriser l’immigration professionnelle et précisant
que la procédure de changement de statut, pour les étudiants demandant
un titre de séjour, doit faire l’objet d’un contrôle approfondi.
Pourtant, la loi du 24 juillet 2006 relative à l’immigration et à
l’intégration, confère aux étudiants étrangers, une situation
particulière, afin de faciliter l’exercice d’une activité
professionnelle soit pendant la durée de leurs études, soit au terme
de leur formation.
Le Grand Orient de France rappelle son attachement à une
coopération internationale forte, pour la création d’un espace
d’enseignement ouvert sur le monde et porteur des valeurs humanistes.
Cet espace d’enseignement international implique que les étudiants
étrangers puissent exercer une activité professionnelle à l’issue de
leur formation, notamment dans le cadre de formations postdoctorales.
Les propos récents du ministre de l’intérieur justifiant la
circulaire du 31 mai 2011 par le nombre des demandeurs d’emploi
approchant les 2,8 millions en France et sa volonté de privilégier « la
demande d’emploi qui se manifeste en notre pays », créent un amalgame
entre le travail lié au devenir des étudiants étrangers, la montée
du chômage et l’immigration.
Le Grand Orient de France dénonce ces propos très graves de
conséquences et s’associe à la démarche initiée par la conférence des
présidents d’université de septembre 2011, de porter l’autorisation
provisoire de séjour des étudiants étrangers à un an.
Paris, le 25 novembre 2011
Lire à cet effet :
- Le site http://www.collectifdu31mai.com/
Fonte: gadlu